Du 30 janvier au 6 février 2024, j'agis avec le cœur : je vote FO !
Le pouvoir d'achat a toujours été une préoccupation majeure pour notre organisation syndicale. Notre syndicat a ainsi de tous temps défendu les rémunérations des salarié.es, au point d'être appelé le syndicat de la fiche de paie. Ce sujet est d'autant plus primordial au regard de l'actualité et au vu de l'inflation plus que galopante !
C'est pourquoi voter FO en 2024 c'est voter pour une véritable augmentation du pouvoir d'achat des salariés par diverses mesures concrètes et immédiates !
Un quatorzième mois versé en juin
Depuis plusieurs années notre employeur s'est engagé en faveur du pouvoir d'achat par le versement de différentes primes (prime exceptionnelle de pouvoir d'achat dite PEPA puis prime de partage de la valeur ou PPV). Même si ces primes ont eu un effet ponctuel sur le pouvoir d'achat, elles ont surtout pour inconvénient principal de ne pas entrer dans le calcul des rémunérations et n'ont donc aucun effet positif sur le salaire différé (chômage, retraite...). Ainsi, au vu du contexte inflationniste depuis plusieurs mois installé en France, à FO nous estimons que l'entreprise doit à présent s'engager de façon plus pérenne sur les salaires.
Aussi nous pensons que notre Groupe a les moyens de convertir ces primes en un 14ème mois qui serait versé en juin de chaque année. Cela aurait par ailleurs un effet social bénéfique pour nombre de salarié.es, d'autant plus que dès 2024 les modalités fiscales de la prime PPV vont changer (à lire ici).
Des frais d'occupation du domicile pris en charge dans le cadre du Télétravail
Alors que le Groupe a négocié un accord Qualité de Vie au Travail abordant la notion du télétravail en son chapitre 7, celui-ci n'a en revanche jamais souhaité aider les salarié.es pour l'utilisation de leur domicile comme lieu de travail à distance. Pourtant le fait d'utiliser son domicile une journée par semaine minimum pendant une année que ce soit l'hiver comme l'été (frais de chauffage ou de climatisation selon la saison) n'est pas sans frais.
Avec l'augmentation du coût des énergies, cette position de l'employeur n'est plus acceptable pour notre organisation syndicale, qui a toujours défendu une prise en charge des frais d'occupation et d'utilisation du domicile des salarié.es dans le cadre du télétravail. Notre Groupe rappelle bien que le télétravail est du travail, rappelons-lui qu'il a réglementairement "une obligation de prise en charge des frais engagés par un salarié dans le cadre de l'exécution de son contrat de travail. À ce titre, il devrait donc prendre en charge les frais occasionnés par l'exercice du télétravail" (à lire ici).
Une inflation contrée par des minimas salariaux relevés
Assurer un pouvoir d'achat minimum pour les salarié.es du Groupe, et ce, quel que soit le contexte économique, est un des engagements de FO. Notre organisation syndicale souhaite que tout.e salarié.e puisse vivre décemment de son salaire ! Réhausser les minimas salariaux notamment au regard de l'embauche contribuerait donc à l'attractivité des métiers de la banque.
En 2017, les salarié.es du niveau 1 étaient payé.es à plus de 19% au-dessus du SMIC. Aujourd'hui, le salaire minimum est seulement de 13% au-dessus du SMIC, alors que toute nouvelle embauche se fait au minimum à Bac+2 ou 3. De fait, FO revendique une revalorisation des minimums de chaque tranche en partant du principe que la première des tranches soit au minimum de 20% au dessus du SMIC comme cela était le cas encore en 2017 !